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By GMO Pundit (Reporter)
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Théorie du complot bizarre: Qui sème le doute récolte…

Wednesday, November 21, 2012 16:00
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(Before It's News)

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(English version available through Google Translate)
Le pouvoir de mobilisation de la communauté scientifique par les systèmes de lobbying a quelque chose d’effarant et on le voit encore une fois au sujet de l’« affaire Séralini ».
Dans un livre paru l’an dernier, « Merchants of doubt » (traduit récemment par Jacques Treiner – ed. Le Pommier), deux sociologues américain(e)s montrent comment des grands noms de la science se sont laissés embaucher par des fondations et associations soutenues par le lobby des producteurs de tabac pour semer le doute sur les méfaits du tabac. Il est fascinant de voir comment ces groupes, une fois leur combat perdu, se sont reconvertis dans les écoscepticismes de tous genres, à commencer bien sûr par le climatoscepticisme.  Le pouvoir de mobilisation de la communauté scientifique par les systèmes de lobbying a quelque chose d’effarant et on le voit encore une fois au sujet de l’« affaire Séralini ». 
      Il y a quelques mois, la revue Food and Chemical Toxicologya publié une étude bibliographique où étaient repris les résultats de 24 articles . Alors que dans 7 des 12 études à long terme et dans 4 des 12 études multi-générationnelles, les articles détectent des effets faibles ou mineurs et recommandent des études approfondies, les auteurs de la synthèse jugent que ces travaux ne montrent pas d’effet biologique ou toxicologique significatif. Les auteurs concluent, contre toute logique, que les OGM sont nutritionnellement équivalents à leurs contre-parties non-OGM et qu’ils peuvent utilisés en toute sécurité pour l’alimentation humaine et animale. De plus, biologiquement, cet article était contestable car le critère « long terme » était appliqué à diverses espèces alors que la durée de vie de ces individus est très différente (pour des rats, 2 ans, c’est du long terme, pas pour des porcs). Statistiquement, l’étude présentait d’importantes faiblesses (effectifs trop faibles -10 individus- pas d’analyse de puissance) relevées par Marc Lavielle. L’une des auteurs a même affirmé dans la presse : « Le débat sur les OGM d’un point de vue sanitaire est clos » ! Devant une affirmation aussi outrancière, une polémique a vu le jour, restreinte aux cercles d’initiés, et qui n’a pas empêché l’ensemble des médias de reprendre les conclusions. La polémique n’a pas eu d’ampleur dans les cercles scientifiques. On aurait pu dire que la science était bafouée, vouer les auteurs aux gémonies et analyser les rapports des auteurs avec les entreprises, faire des pétitions… Mais le milieu scientifique est resté calme, alors que…
Il y a quelques semaines la même revue publiait un autre article où les résultats allaient dans le sens inverse. Biologiquement, cet article était contestable car les rats utilisés sont connus pour développer facilement des tumeurs. Statistiquement, l’étude présentait des faiblesses (effectifs trop faibles -10 individus) relevées par Marc Lavielle. En présentant ces résultats, un magazine a titré « Oui, les OGM sont des poisons ». Une polémique s’en est suivie et les médias se sont partagés entre des articles reprenant les conclusions de l’article et d’autres reprenant les critiques. Mais cette fois-ci, le milieu scientifique a été mobilisé. Les agences d’évaluation des OGM et un petit groupe prétendant parler au nom de 6 académies scientifiques (et effectivement commissionné par les dirigeants de ces Académies) ainsi qu’un groupe de 40 chercheurs dans une lettre publiée dans un magazine ont condamné l’article, le communiqué des 6 Académies proposant rien moins que de mettre en place une sorte de commission de censure pour les questions scientifiques dans les médias. Une lettre demandant à la revue Food and Chemical Toxicology de retirer l’article a également été signée par des scientifiques. Fait unique, le site du CNRS a ouvert ses pages à unepétition lancée par des chercheurs contre cette étude.
Nous avons été nombreux, parmi les scientifiques, à être excédés par la violence de cette attaque et nous avons voulu faire savoir que tous les scientifiques n’étaient pas sur la même ligne. Une lettre titrée Science & Conscience, signée par 140 d’entre nous (des signatures continuent à arriver) a été publiée par « LeMonde.fr », reprise dans le blog de Sylvestre Huet sur Liberation.fr, citée dans Médiapart (j’ai demandé aux gestionnaires de la pétition du CNRS s’ils voulaient bien relayer aussi notre texte, j’attends la réponse)… Bien sûr, les habituels trolls ont sévi sur les blogs (comme je sais bien qu’ils séviront sur celui-ci s’ils le lisent). Mais aussi des chercheurs sincèrement étonnés de voir que la condamnation des auteurs de ce second article n’était pas unanime dans la communauté scientifique. C’est à ces derniers, et aux non scientifiques qui tentent de comprendre ce qui se passe que s’adresse ce texte.
Notons d’abord que dans la pétition du site du CNRS. Un paragraphe intitulé « Sacralisation de la Nature » est remarquable ; il commence par la phrase suivante : « Pour se convaincre de cette inclination grandissante à la sacralisation du milieu naturel, on peut se remémorer la façon dont l’emballement médiatique, légitimement suscité par la mort de plusieurs personnes ayant consommé des pousses de soja infectées par une bactérie pathogène, retomba dès lors qu’il s’avéra que celles-ci provenaient de l’agriculture biologique. ». Les auteurs réclament l’honnêteté et la rigueur scientifique mais ils oublient de signaler que dans l’affaire citée, les sojas germés de la ferme bio ont été analysés et étaient dépourvus du germe. L’emballement médiatique est retombé à la suite de deux faits. D’une part, le porte-parole des services de protection des consommateurs du Land concerné a dit : « L’hygiène est respectée et toutes les dispositions réglementaires sont observées … Nous n’avons rien constaté de fautif dans cette exploitation et rien qui puisse donner lieu à des poursuites judiciaires. On ne peut sanctionner quiconque pour avoir joué de malchance ». D’autre part, la ferme en question a été fermée. Rien là dedans qui ait à voir avec la fameuse « Sacralisation de la Nature » Comment des scientifiques peuvent-ils en arriver à propager, sur un site officiel, des informations présentées de façon aussi biaisée ?
La différence de traitement des deux articles cités plus haut, le ton résolument anti-écologique du texte de la pétition, tout cela ramène à la stratégie des marchands de doute. Ce qui s’est passé depuis quelques semaines, c’est simplement que les entreprises de biotech ont commissionné des scientifiques « amis », prêts à tout, pour démarrer l’attaque. Ceux-ci ont lancé des réactions tous azimut et ont fini par atteindre leurs collègues peu au fait des pratiques de ces organes de propagande, ou plus simplement naïfs quant aux fondements et au contexte du débat, ou parfois aussi intéressés à ce que les entreprises de biotechs, qui sont une source de financement importante des laboratoires n’aient pas d’ennuis. Manipulés de la même façon, ces mêmes scientifiques auraient tout aussi bien pu signer un texte condamnant l’autre article. De nombreux chercheurs ont donc signé, sans même vérifier que ce qui était dit était vraiment correct, sans réaliser à quel point ils « marchaient » dans un système savamment orchestré.
Oui, les scientifiques sont divisés. Certains pensent qu’on peut défendre toutes les technologies, même avec de mauvais arguments mais pas les critiquer, d’autres demandent la prudence et le respect pour les lanceurs d’alerte. Les uns sacralisent la technoscience  et imaginent avoir une attitude neutre dont la seule finalité est Le Progrès, les autres demandent un progrès choisi parmi plusieurs possibles et un contrôle social des innovations tout en reconnaissant qu’aucune action n’est jamais neutre. Il est probable que ces options ne soient pas indépendantes de choix fondamentaux concernant les relations entre les Humains et la Nature, comme le suggère la pétition du CNRS de façon caricaturale. Rien d’étonnant alors à ce que des chercheurs issus des mêmes Écoles et des mêmes Universités se retrouvent ainsi en désaccord, montrant un clivage (global et souffrant des exceptions bien sûr) entre ceux qui étudient les écosystèmes ou l’évolution d’un côté et ceux qui étudient les aspects moléculaires de la vie de l’autre. Ceux-ci voient les systèmes vivants comme un Légo dont on peut changer les pièces sans précautions particulières, ceux-là les voient comme des systèmes complexes où toute modification peut entraîner des conséquences imprévisibles. Il ne s’agit pas de controverses scientifiques mais de désaccords épistémologiques profonds, désaccords dont les retentissements sociaux et financiers sont à la hauteur des enjeux et des dangers.

Qui sème le doute récolte…:

Response:
19/11/2012, 14:50 PAR YANN KINDO
Deux choses, en imaginant que les deux études que vous mettez en parrallèle soient effectivement d’une médiocre qualité scientifique équivalente [ce dont je ne suis pas entièrement convaincu cf la suite, mais admettons]

1) Pour expliquer le décalage dans la vigueur de la réaction de la communauté scientifique face à ces deux études, vous nous ressortez une bonne vieille théorie du complot [= ils sont tombés sur Séralini et pas sur les autres parce qu'ils ont été manipulés par un lobby puissant]. Effectivement, pour expliquer le réel à partir du point de vue “épistémologique” [comme vous dîtes] qui est le vôtre, il faut souvent avoir recours à la théorie du complot et à l’idée que les experts sont manipulés [c'est étonnant d'ailleurs de voir qu'ils sont très majoritairement manipulés dans cette histoire, comme ceux qui ont rédigé les avis de l'ANSES et du HCB dont vous omettez systématiquement de parler dans vos pétitions pour sauver le soldat Séralini].

Il existe pourtant une autre explication, d’ordre “psycho-social” qui est beaucoup plus simple, et qui en vertu des principes  du rasoir d’Occam aura ma préférence : il y a eu beaucoup plus de réactions à l’étude de Séralini pour la raison toute bête que celle -ci a été infiniment plus médiatisée par ses concepteurs du Criigen [donc au moins indirectement par vous même]. L’autre étude dont vous parlez n’a à ma connaissance fait la Une d’aucun hebdo, n’a pas été reprise partout dans la demie-heure, n’a pas suscité un communiqué commun des ministères de l’écologie et de l’agriculture dans la demie journée, n’a pas enclenché une procédure du gouvenement auprès des agences sanitaires (pour par exemple revoir la légitimité scienitifique du moratoire sur le MON 810), et n’a pas non plus fait l’objet de deux livres et de deux films à grand spectacle. L’autre étude n’a pas non plus fait l’objet d’une clause de confidentialité totalement non déontologique vis à vis des journalistes scientifiques. Le retour de bâton que Séralini et vous autres du Criigen vous êtes  depuis pris en pleine figure n’est qu’à l’a mesure de l’ampleur de la manipulation médiatique que vous avez tentée. Des mauvaises études qui ne prouvent rien, il y en cerainement très régulièrement, mais des mauvaises études aussi médiatisées avec une telle volontée de manipuler, il n’y en a je crois jamais eue. Prouvez moi le contraire si vous n’êtes pas d’accord avec ça.

Toujours dans le registre “psycho-social”, du côté des scientifiques qui ont  écrit sur l’une et pas sur l’autre, je vous conseille la lecture ce blog, dans lequel l’auteur, qui contrairement à vous et moi n’en à rien à faire du débat sur les OGM,  a d’abord expliqué pourquoi l’étude de Séralini l’énervait autant :
http://toutsepassecommesi.cafe-sciences.org/2012/10/19/pourquoi-est-ce-que-letude-seralini-sur-les-ogm-menerve/

avant, à la demande des lecteurs, de se livrer à la comparaison entre l’étude de Séralini et les deux pires études “pro-OGM” [pour aller vite], qu’on lui a soumises :
http://toutsepassecommesi.cafe-sciences.org/2012/10/23/critique-de-deux-articles-pro-ogm-plutot-ennuyeux-quon-ma-signale/

Après avoir démonté toutes les failles de ces deux études, sa conlusion n’en reste pas moins :

“Au bilan, deux études médiocres, que je me suis bien embêté à lire, avec comme défaut principaux des conclusions trop générales par rapport aux données et des déclarations d’absence de conflits d’intérêts malhonnêtes. C’est pas bien, et après avoir regardé rapidement d’autres articles du même journal je trouve l’état global de ce domaine déprimant.
Mais rien de comparable à Séralini et al au niveau mauvaise science, obfuscation des données, absence de tests, et conclusions abusives.”
2) Dans le cadre de votre nouvelle ligne de défense consistant à dire que “au fond, sur le fond, tout se vaut…”, vous dîtes ici  à propos de l’étude de votre ami Séralini :

“Il y a quelques semaines la même revue publiait un autre article où les résultats allaient dans le sens inverse. Biologiquement, cet article était contestable car les rats utilisés sont connus pour développer facilement des tumeurs. Statistiquement, l’étude présentait des faiblesses (effectifs trop faibles -10 individus) relevées par Marc Lavielle. “
Ma question est toute simple : comment pouvez-vous rester membe du conseil scientifique d’un organisme qui a produit une telle daube selon votre propre aveu ? A quoi servez vous, si ce n’est de caution, dans un tel conseil scientifique ? Vous n’êtes pas responsable de la médiocre qualité des autres études, mais par votre appartenance au Conseil Scientifique du Criigen, vous endossez avec votre maintien en fonction et votre absence de démission la responsabilité de la médiocrité de celle-ci précisément.
Je rajoute un prolongement dans le même ordre d’idées :  Qu’au Criigen vous  fréquentiez des gens qui, effectivements,  sacralisent la Nature comme le très catholique Jean-Marie Pelt, à la limite peu importe, il est toujours possible de laisser sa foi à la porte d’entrée du labo que l’on soit catho, musulman, protestant ou même, pourquoi pas, Témoin de Jéhovah. Soit.
Mais que vous y siégiez avec un homéopathe, Joel Spiroux de Vendomois [co auteur des articles de Séralini], en dit long, tout comme cet article, sur ce que vous êtes prêts à avaler sur la plan méthodologique  et de l’éthique scientifique au nom de vos opinions d’ordre politique sur la question des OGM. Séralini et Vélot sont eux aussi des partisans de l’homéopathie, c’est avec avec eux que vous cohabitez dans le Criigen. Alors vous comprendrez que effectivement le doute soit semé quant au caractère scientifique ou “épistémologique”  de vos motivations dans cette affaire….
Yann Kindo, troll rationaliste.
Nb : Vous vous efforcez dans votre billet ici de prendre l’air détaché de celui qui est au dessus de la mêlée et qui renvoie dos à dos. Pourtant, en tant que membre du Criigen, vous êtes totalement impliqué dans l’affaire, y compris dans le lancement de l’étude de Séralini. On pourrait d’ailleurs vous renvoyer la méthode (que je crois vous affectionnez) des obsédés du conflit d’intérêt, en vous disant que vous auriez pu à la fin de votre billet signaler votre propre  énorme conflit d’intérêt dans cette affaire… Marcel Francis Kahn va d’ailleurs certainement vous le demander,  j’en suis convaincu [private joke que tout le monde ne comprendra pas, mais vous si]

Aussi:

Tout se passe comme si, Blog du C@fé des sciences
M. Pierre-Henri Gouyon m’insulte et insulte mes collègues (#OGM #Seralini)

Je viens de découvrir un texte écrit par Pierre-Henri Gouyon sur le site Mediapart :
Comme je ne vois pas le moyen de mettre de commentaire sur ce site sans payer d’abonnement, je vais répondre rapidement ici.
M. Gouyon, vous m’insultez.
Vous dites dans votre lettre que la communauté scientifique n’a réagi que parce que des scientifiques à la solde des entreprises ont fait de la propagande :
Ce qui s’est passé depuis quelques semaines, c’est simplement que les entreprises de biotech ont commissionné des scientifiques « amis », prêts à tout, pour démarrer l’attaque. Ceux-ci ont lancé des réactions tous azimut et ont fini par atteindre leurs collègues peu au fait des pratiques de ces organes de propagande, ou plus simplement naïfs quant aux fondements et au contexte du débat, ou parfois aussi intéressés à ce que les entreprises de biotechs, qui sont une source de financement importante des laboratoires n’aient pas d’ennuis
C’est un mensonge, et soit vous le savez, soit vous avez perdu le contact avec la réalité. Sur les blogs scientifiques, tenus par des passionés sans aucun contact avec les biotechnologies (voir liste à la fin de ce billet), nous avons été nombreux à noter les problèmes majeurs de cette étude. A nouveau, je connais plusieurs des auteurs, et moi-même je blogue sous mon vrai nom (me voici), et aucun lien avec la biotechno. Mais une passion pour la science honnête.
Et la raison pour laquelle cette étude a été si commentée, oserais-je vous la révéler ? Les auteurs de cette étude ont fait une pub énorme, comme on n’en voit presque jamais. Alors quand tout le monde parle d’une étude, et qu’elle est nulle, eh bin oui on dit qu’elle est nulle. Incroyable, non ? Il faut faire quoi ? Se taire quand les médias sont plein de pseudo-science ?
Je reviens sur mon titre. M. Gouyon, en écrivant que les réactions à l’article de Séralini et al sont dues essentiellement à la vénalité des chercheurs et à l’argent des biotechnologies, vous nous insultez tous. Vous insultez aussi les collègues dont vous dites qu’ils auraient signé l’une ou l’autre pétition, la première qu’ils auraient vu. Sérieux ? Vous pensez ça de vos collègues scientifiques ?
Excusez-vous et taisez-vous, ou apportez des preuves. Dans mon cas, vous aurez du mal, je vous préviens.
PS: le livre Merchants of Doubt date de 2010, c’est un de mes livres préférés, et ça me fait mal de voir cet excellent travail de recherche sur la sociologie et l’histoire de la science si mal utilisé. Ce billet a été écrit très vite, mais il faudra que je vous fasse une liste des différences entre les cas amiante, tabac, etc, et celui-ci.



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