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La position de la SPCA de Montréal sur le Festival du cochon de Sainte-Perpétue
À la suite des déclarations publiques de Georges Laraque concernant le Festival du cochon de Sainte-Perpétue, la SPCA de Montréal tient à ce que le public soit avisé que nous sommes clairement opposés à cet événement, qui soumet les cochons à du stress et à des souffrances inutiles pour des fins de soi-disant «divertissement».
La SPCA de Montréal n’a pas enquêté sur ce festival, car il n’est pas situé sur notre territoire d’inspection et seul le MAPAQ (Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec) a le pouvoir d’appliquer la législation provinciale en matière de bien-être animal aux animaux de ferme. Si les gens souhaitent loger une plainte concernant l’utilisation de cochons dans le cadre de ce festival, ils peuvent communiquer avec le MAPAQ à 1-844-ANIMAUX. Ce service est disponible 24 heures par jour, sept jours par semaine, et il permet aux citoyens qui sont témoins de situations inacceptables à l’égard des animaux de communiquer directement et confidentiellement avec des représentants du ministère.
Notre politique au sujet des animaux utilisés à des fins de divertissement ou maintenus en captivité est la suivante:
«La SPCA de Montréal s’oppose à l’utilisation des animaux à des fins récréatives dans des milieux ou des conditions qui compromettent leur bien-être, comme les zoos, les aquariums, les parcs d’attractions, les cirques, les rodéos, les courses ou les combats de chiens et les corridas.
La SPCA de Montréal s’oppose également à l’utilisation d’animaux sauvages ou exotiques dans l’industrie du divertissement et des loisirs, y compris dans la publicité, le cinéma et la télévision.
L’utilisation d’animaux domestiques dans cette industrie est acceptable aux conditions suivantes :
- seules des méthodes de dressage éthiques sont utilisées, i.e. des méthodes basées sur le renforcement positif et qui excluent tout recours à la force pour corriger ou punir l’animal;
- l’animal est soigné et traité de façon à respecter les « cinq libertés »;
- le risque de blessures physiques ou de dommages psychologiques est minime;
- l’animal n’est pas élevé ou gardé uniquement à des fins de divertissement ou de loisir;
- un plan clair et éthique de mise à la retraite de l’animal est prévu, lequel ne consiste pas à l’abattre, à le faire euthanasier ou à l’abandonner.
La SPCA de Montréal s’oppose au fait d’élever ou de maintenir en captivité des animaux sauvages ou exotiques à des fins commerciales.
La SPCA de Montréal soutient toutefois les efforts des réserves d’animaux sauvages ou exotiques qui visent non pas à exploiter ces derniers à des fins commerciales, mais à les réinsérer dans leur habitat naturel aussitôt que possible, sinon à leur fournir un havre de paix faute de pouvoir les relâcher dans leur milieu naturel.»
La SPCA de Montréal vous encourage tous à choisir des activités récréatives ou des loisirs qui ne sont pas basés sur l’exploitation des animaux.
Source: http://montreal.mediacoop.ca/fr/newsrelease/31336
